La jeune illustratrice chinoise Alice Lin est surement passée de l’autre côté du miroir. Celui du monde d’Alice Liddell, muse des livres de Lewis Carroll. Un lapin, un chapelier, des mains qui indiquent une direction, des fleurs personnifiées et des créatures fantastiques constituent ses sources d’inspiration. Le monde des merveilles d’Alice Lin est l’emprunte d’une nostalgie. Mais cet univers magique est également teinté de noirceur : un lapin décapité ou noyé, un cygne qui perd ses plumes en têtes de mort, l’hybridation d’une humaine poule ou encore une dame blanche transpercée par des champignons.
En prime d’une imagination inspirée, Alice Lin joui d’une technique maitrisée. Ses dessins sont détaillés, le trait est précis, les jeux d’ombres et de lumières magnifiés. Elle affectionne le simple crayon sur une feuille de papier Canson et la peinture traditionnelle chinoise sur le délicat papier de riz.
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Julie Baquet © Art and Facts
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