Esteban Diácono refuse l’étiquette d’artiste, pourtant son travail d’images en mouvement est un véritable chef d’œuvre. Ce dessinateur 2.0 créé des sculptures animées dans des compositions 2D et 3D. Une incontestable recherche artistique qui n’est pas sans rappeler le mouvement de l’art cinétique né en 1960. Une version actuelle donc, dont la dernière création visuelle de design s’anime dans Mondegreen. Une série de sculptures cinétiques exposées dans un musée virtuel surréaliste à souhait. Fruit du hasard pour le créatif argentin, ou volonté avérée, la référence artistique à Sacha Sosno s’inspire dans les volumes exposés. Des oreilles coupées dans un long couloir, des pieds et une main harnachés, un visage noyé… En somme une figure humaine démembrée présentée pièces après pièces. Dans une des salles : une chien vert. Un hommage au maître du kitsch Jeff Koons ?
Sculptures hyper-réalistes
Au-delà de sa dernière vidéo Mondegreen, Esteban Diácono publie régulièrement sur le réseau social Instagram des animations curieuses hyper-réalistes. Non loin d’un Ron Mueck ou d’un Choi Xooang, mais en version 3D et en mouvement, des visages et des mains s’écrasent, se tordent, pour un effet garanti entre répulsion et fascination.
Le « motion graphic designer » peut se targuer d’une belle carrière dans les multiples domaines dans lesquels il excelle. A son actif, la réalisation d’une centaine de publicités et la participation à des campagnes pour Cosmopolitan, Discovery Channel, Fox…
A relire :
▸ Choi Xooang : fascination
▸ Les folies créatrices de Levi van Veluw
Sélection des oeuvres d’Esteban Diácono sur Instagram
+ Esteban Diacono
+ www.estebandiacono.com
+ Instagram, Viméo & Facebook
Julie Baquet © Art and Facts
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